Arrivée d'Idril [ libre ]

Idril laissa tomber son sac lourdement sur le sol, et févert du bouger pour ne pas le recevoir en pleine tronche. Une fois la peur passé, il s'asseyat dessus, comme pour montrer qu'il n'avait pas peur.
Idril regarda Morcrake, et fut étonnée lorsqu'elle vit l'aile de la petite fée, se soigner...Elle fronca les sourcils, ce n'était pas normal... pour un humain...
Févert s'endormit sur le sac, comme une pierre, en quelques secondes, un leger sifflement a peine audible.
Idril fixa Morcrake quelques minutes, pensant fortement qu'il y avait quelque chose de louche... entre la marque, et ce qu'elle venait d'appercevoir... Sa remarque déplacée encor, lui fit tourner la tete( la premiere remarque...)

Elle souriat a Maira.

- Je crois qu'on va le faire ici, votre interview, c'est un beau cadre non? ( elle montra le paysage autour) mais si il vous manques quelque chose...

-Non, je devrais me débrouiller (rire) A moins que l'un de vous deux ai un stylo et un peu de papier ? ..

Choisissant de ne pas faire attention à la remarque de Morcrake, elle s'assit à coté d'Idril. Soudain, celle-ci se tendit, comme étonnée. Maïra suivit son regard, et s'apperçut que la fée du jeune homme était .. "comme neuve".
L'elfe fronça un sourcil. N'ayant pas l'habitude de se taire, elle n'imita pas sa compagne qui resta silencieuse devant l'incident.

-Euh ... Oui j'pense que vous êtes très bon dans le rôle d'infirmière pas besoin de se déplacer hein ? C'est cool la guérison instantannée hein ?

Puis ,l'air en colère, elle se détourna de Morcrake, pour en revenir à Idril.[i]

Maïra rougit aux mots de Morcrake. Mias ne se laissa pas démonter :

-Et bah si tripotage il doit y avoir, tartage il y aura aussi alors. Compris ?
Aucuns de vous n'a de stylos alors ?

Maïra était plus qu'intriguée et cherchait à le cacher. Elle se cala contre l'arbre et observa et les deux autres. Par quoi pouvait-elle bien commencer ?!

Caressant Guysmo, Maïra observa le ciel, songeuse.
Puis, comme si elle s'était faîtes mordre elle sursauta. Aaaah un nid de fourmis !

- Aaah ! Idril ! On était sur des fourmis !! Oh les pauvres petites créatures !

Bah, oui, c'était elles qui les avaient dérangées, et Maïra s'en voulait énormément.

Idril se leva lestement et regarda les petites betes.

- Elles sont tellement que dans deux jours il y en aura pour remplacer celles qui ne sont plus...Ne vous en voulez pas, c'est la nature, et la vie.

Elle regarda Morcrake, pensant vraiment qu'il était plus préocupper par les formes que par autre chose.
Elle poussa févert, qui tomba sur le sol sans se réveiller et elle prit un stylo et un carnet de la poche principale pour les tendre a la journaliste.
Févert se mit a ronfler( pas trop fort hein ), sa nouvelle position, celle d'un bébé qui s'endort par terre ( donc tete contre sol et le reste en l'air xD ) le rendait un peu ridicule. Idril n'y pretait aucune attention habituée.

- Tenez, ca sera mieux pour ecrire...

- Ou pas en fait .

Elle ne voulait pas lui faire ce plaisir. Mais elle n'allait pas restée là ! Jettant un regard implorant à Idril, elle se mit à griffer la jambe du garçon. Elle intima à Guysmo l'ordre de rester loin, car elle voulait s'en sortit seule.
On voyait que cet idiot n'avait pas trop d'expérience, vu qu'il ne lui avait pas bloqué les bras. Maïra remonta ses genoux, de manière à bloquer Morcrake, puis releva la tête, lui cracha au visage.
Son bra était trop court pour atteindre le visage de celui qui la dominait et l'elfe enrageait. Elle se contenta de lui griffer le cou, méchament, laissant de long sillons rouges.

-Ah zut me suis débattue. Bon tant pis je continue, bien fait pour ta pomme mon chou. Et ne m'appelle plus JAMAIS pupuce !

Elle reprit son travail de griffures, cette fois lui griffant le menton, et fit des trous dans son t-shirt. Il commençait à saigner pas mal, et elle se retrouva avec une goutte de sang qui avait perlé sur son nez.

Idril assista a une scene asser... peu banale. Morcrake lui semblait de plus en plus étrange, jusqu'au moment ou dans un cri, il lacha l'elfe pour mettre ses mains sur sa marque. Idril poussa le jeune homme et tira l'elfe afin de la mettre debout. Elle ne la lachait pas, ne sachant pas si elle pouvait tenir debout.
Elle regarda Morcrake hurler sans le moindre ton de compassion, ca pouvait trés bien etre une ruse.
Févert fut réveilé par les cris de Morcrake, et celui ci, voyant l'état du jeune homme, et celui de l'elfe, s'approcha des deux elfe, inquiet. Idril demanda a Maira :

- Ca va ?

A deux doigts d'hurler de rage, Maïra cracha néammoins par terre lorsqu'il l'embrassa. Mais pour qui se prenait-il celui-là ?!

-Merci, dit-elle à Idril. Mais je pense que je vais aller encore mieux dans une petite minute ...

Furtivement, elle se coula dans le dos de Morcrake, qui était préoccupé par sa marque. Elle l'attrapa par le cou ( en sautillant car il était plus grand qu'elle) et l'attira au sol assez violement. *A mon tour* pensa-t'elle. Bloquant les bras de son agresseur par une clée, elle lui fit une balayette, pour lui couper l'usage de ses jambes. Puis se mit à califourchon sur les genoux de sa victime étendue au sol.

Et, forçant la barrière des lèvres de l'humain, elle l'embrassa furieusement, en profitant pour lui mordre la lèvre au passage.

- Pour répondre à ta question, dit-elle une fois son baisé terminé, oui j'ai ADORE ça .. pas toi ?

- Planquée ?! Moi ?! J'avoue, ce n'est pas dans mes habitudes, mais lorsqu'on fait une tête et demi de plus que moi, tu vois je préfère pas attaquer de front hein. Tu comptes peut-être me lacher un jour non ? Et puis bon, embrasser les gens contre leur grès, en les maintenants au sol c'est pas une attitude de planqué peut-être ?

Maïra se sentait terriblement mal à l'aise, surtout dans cette position et vis à vis de Idril. Se donner en spectacle n'était pas vraiment sa tasse de thé. Mais elle ne voulait pas perdre un pouce de terrain. Puisqu'il fallait devenir méchante eh bien ...

Et l'elfe mordit Morcrake. Très très fort. Le goût du sang la prit à la gorge, mais elle n'arrêta pas. Puisqu'il ne voulait pas la lacher, elle ne le lacherais pas non plus ! Mordant plus fort encore, elle fit bouger sa langue dans la blessure, de manière à lui faire plus mal encore. *Non mais !*

L'ange se fit mordre à la gorge, la douleur fut intense mais il ne devait pas lâcher sa prise, et il ne la lâcherait pas. IL recula sa tête, de façon qu'elle ne puisse plus la mordre et la renvoya pour l'assommer. Son but n'était pas de la tuer, juste de l'assommer.

Morcrake : Non ce n'est pas une technique de planqué, juste une technique de désir intense.

Il attendit qu'elle soit bien assommé puis Morcrake la soigna un peu. Elle n'avait pas vraiment pris de coup mais le peu qu'il l'avait fait, il lui fallait la soigner. Il soigna ses ouvertures, et après, à cause de l'effort, s'endormi à côté de l'elfe.

Idril regarda l'elfe qui venait de faire assomée, puis l'humain, qui a nouveau, soignait. Ca avait été un vrai combat de force, enfin, de circonstance. "L'humain" tomba de fatigue aux cotés de l'elfe, toujours sonnée.
Févert regarda les deux avec un air, mais alors completement perdue. Idril profita du moment de silence, pour ramasser toute les affaires qui, avec ce remue ménage, avait valdinguer un peu partout, et les rassembler toutes au meme endroit.
Elle regarda la fée de Morcrake et le loup de l'elfe, l'une était sonnée aussi, et l'autre avait été mis de coté pendant tout le "combat" épique de sa maitresse.

- Sacré gens dans ce monde la moi je dit...

-Hum ? Aïe ma tête ! Ouaille il y est pas aller de main morte dis-donc !

Maï remua une jambe puis l'autre, tremblante. Son bras fut le prochain, et elle s'apperçut ainsi qu'il ne lui restait plus aucune traces de la bataille, mis à part son mal de tête.

- Mais .. Mais comment est-ce possible ? Ah .. l'a fait pareil qu'avec sa fée. L'est pas très humain ce gars je dirais.

La bouche pateuse, Maïra réfléchissait cependant à toute allure. Mais qui, qu'est-ce qu'il était ? Encore de belles questions sans réponses ...

Soudain, les mots de son soigneur lui revinrent à la mémoire, ceux qu'il avait prononcé juste avant qu'elle ne s'évanouisse. Grognant après lui, elle le chercha des yeux. Il était endormis juste à coté d'elle. Soudainement prise d'une terrible envie de le réveiller, Maïra arrêta sa main juste avant de lui mettre une mémorable claque. * Puisque tu trouves que je suis une planquée, on va bien voir, espèce de macho insolent et totalement malpolis*
Puis, dans le but de le piéger, elle fit un signe à Idril :
-Viens, chuchota-t'elle, veux-tu m'aider ?

Idril vit Maira se lever, et fut soulagée qu'elle n'ai rien de trop grave.

- On est d'accord, il a pas l'air trop humain...

Elle se dirigea vers l'elfe lorsqu'elle allait mettre une claque a l'endormie. Elle semblat avoir une autre idée car elle demanda a Idril de l'aide.

- Bien sur ! En quoi puis je t'aider ?

-Hihi j'ai ma petite idée là-dessus ... Tiens, prend ses chaussures et passe les à Guysmo. Il les mettra dans l'arbre hihi
Je prend le t'-shirt et le donne à la fourmilière ... Et Févert peux-tu lui prendre les chaussettes et lui chatouiller les pieds ? Guysmo t'aidera.

S'activant, elle réussi à prendre son t-shirt sans le réveiller, tandis que Guysmo emmennait déja les chaussures du garçon en haut de l'arbre.

-Il va avoir un de ces réveils héhé ...

Févert fit un petit bruit, qui si bien écouter ressemblait a un : Vouiii encor plus long. Le monstre soutira les chaussettes a son propriétaire ( des chaussettes) et les mis sur ses oreilles, ce qui lui faisait un drole de couvre chef. Il attendit que Guysmo reviennent pour s'attaquer aux pieds de "l'humain" avec ses petites "doigts " qui ressemblait plutot a des griffes, ou épines, fin bref, pas comme le supplice de la chevre, mais, tout aussi horrible.
Idril regarda l'elfe avec un grand sourire, attendant le réveil de l'interessé...

La voix de Morcrake la surprit. Sopn immense peur et son innomable tristesse étaient palpables. Comme lors d'un flash back, Maïra revit défiler devant ses yeux une partie de son enfance.

Sa soeur venait de se réveiller, en pleurs, juste à coté d'elle. Maïra, l'avait prise dans ses bras, mais rien ni faisait. Elle ne se calmait pas. Sa mère était entrée dans la chambre inquiète. Maïra s'était mise à pleurer à son tour, comme si sa soeur lui avait transmis son mal. Soudain, chose innatendue, sa mère chanta. Pendant plus d'une heure, sa voix résonna. Douce, ennivrante, avec une mélodie pure, ensorcelante, tranquilisante, mais qui avait soulevé leurs coeurs. Elle s'était gravée dans sa mémoire, depuis cette épisode. Sa mère ne la rechanta jamais.

Maïra sursauta, s'apercevant que pendant son "flash", elle n'avait pas cessé de fredonner. Sentant qu'elle devait continuer, elle la chanta plus fort, faisant enfler la mélodie en elle, pour la faire exploser à leurs oreilles. Puisant dans tout ses plus beaux souvenirs, elle s'en servit comme carburant, pour que la mélodie soit vivante, aussi fabuleuse que celle de sa mère. Elle en était loin, de l'original de ses rêves. Mais c'était mieu que rien. N'empêche, ça faisait deux fois en une journée qu'elle chantait ! Ouaw si à chaque fois qu'elle rencontrait du monde ça se passait ainsi, elle avait intêret à devenir troglodite !

Faisant un clin d'oeuil à Guysmo en lui désignant les chaussures, elle continua à chanter, récupérant au passage le t-shirt de Morcrake (dont elle se servit pour lui sécher ses larmes).

Jettant un regard désespéré à Idril, (elle ne savait vraiment plus quoi faire, et chanter, comme ça, la stressait quand même un peu) elle continua de chanter.

Idril regarda L'humain en larmes, éprouvant un certains malaise, rarement les gens allaient vers elle. Elle tenta de calmer l'humain, enfin, "l'humain".
Elle regarda derriere Maira et fit la petite fée de celui ci, se reveillée, et se sentir, quelque peu, perdue. Elle regarda Maira et lui designa du menton la bléssée. Févert regardait Morcrake avec de grands yeux, se demandant ce qui avait provoqué cet ecart de personalitée, il changea completement de direction lorsqu'il appercut Insiliria, et partit vers elle en couinant de joie.
Idril murmura :

- Calmez vous... que c'est il passer ?

Elle regarda Maira, ne sachant pas non plus trop quoi faire.