Un rendez vous entre prof [Sôma]

Jorhia était sortie pour aller à la taverne. Elle devait faire la connaissance de son nouveau collègue qui venait d’arriver dans l’établissement. C’est un prof qui enseignait les arts. Jorhia eu l’idée de lui servir de muse s’il était d’accord. Elle s’arrêta devant la porte, tendit la main, et la posa sur la poignée. Puis, elle passa au travers de la porte sans toucher le sol. Elle fut suivit de Bryla qui, a moitiée endormie, ne pensait plus qu’elle ne pouvait pas passer au travers des portes. Bryla fit un petit bond pour atteindre la poignée et ouvra la porte pour rentrer. Une fois a l’intérieur, elle aperçu sa maitresse enlaçant le tavernier. Bryla sursauta, puis dit à Jorhia:

- Non mais ça va pas! Qu’est-ce que tu fais dans les bras de ce type !?

-Oh, rieeeen de speciaaaaal. Je le trouve doux alors je l’ai pris dans mes bras il a l’air d’aprecieeeeeeer.

Jorhia lâcha le tavernier et fit une commande. Elle prit une liqueur qui est principalement bu par les fantômes. Il y avait une autre boisson qu’elle aurait bien prise mais ça lui aurai passé au travers, et aurais retrouvé ses vêtement spéciaux tout trempe :

- Merci, charmant jeune homme.

Cette liqueur etait transparente comme de l’eau, mais assez forte sauf pour les fantômes puisqu’ils ne le sentent pas. Le tavernier lui avait servit un grand verre. Q'elle prit aussitôt et but cul sec. Bryla, ainsi que le tavernier et les quelques clients, la regardèrent fixement. Comment une femme comme elle pouvait bien être alcoolique à ce point...

- Tu me fais honte la... T’a vu se que tu viens de faire !? J’espère que t'est pas déjà ivre!?

- Il m’en faut plus pour que je sois ivrrrrrrrre !!!

- Ouasi je vois çaaaaaaa. (Dans un ton ironique)

Jorhia, assise sur son siège, regarda le tavernier dans les yeux, en restant fixe. Bryla, quant à elle, s’éloigna et fit comme si elle ne la connaissait pas. Puis le fantôme tourna la tête et regarda un peu partout dans la taverne. On aurait dit qu’elle cherchait quelqu’un ou quelque chose. Le tavernier lui demanda ce qu’elle avait. Elle répondit :

- Dites monsieur le tavernier, vous n’avais jamais penser à refaire la déco? Je trouve que votre taverne fait, comment dire… Ca manque de couleur vive.

- Chut! Tait toi tu vas le vexer.

Bryla se dirigea vers le tavernier qui semblait commencer à avoir peur de la femme.

- Excusez la, elle n’a plus toute sa tête. C’est une crise qu’elle nous fait je crois... (Dans sa tête) Enfin si ça pouvais être une crise, malheureusement elle est comme ça tout le temps...

Le tavernier répondit a Bryla, qu’il avait jamais vu personne arriver dans un bar ivre, alors qu’elle était sobre.

Bryla se lamenta. Et lui dit une anecdote pour la calmer. Elle lui parla de son mari avant sa mort, ce qui fit pleurer la jeune femme. Puis elle se leva. Au même moment, une personne entra dans la taverne et Jorhia la pris dans ses bras. Elle pleura sur les épaules de l’homme qu'elle était en train d'enlacer. Puis tout d'un coup, elle s'arrêta de pleurer et leva la tête sans faire gaffe à la personne:

- Vous êtes célibataire !?

La personne qu’elle avait prise dans ses bras n’était autre que Sôma. Quand elle s’en rendis compte, elle fut morte de honte. Ironique pour un fantôme non? Elle le lâcha rapidement et s’éloigna de quelque centimètre.

- Désolé, je… ne savais pas se que je faisais

- Et voila! Voila où te mènent tes bêtises, mais tu ne pourras pas dire que je ne t’ai pas prévenue....

Jorhia regarda son compagnon, d’un air à lui couper le souffle et l’attrapa par la tête

- Si tu ne m’avais pas rappeller mon passé pourri, rien de tout ça ne serais arrivé !!!

Elle posa Bryla qui lui faisais la tête, pour enfin faire plus ample connaissance avec le nouveau venu.

- Venez asseyons nous a cette table, et encore désolé pour toute cette histoire... Vous prendrez quelque chose ? Moi je vais prendre la même chose que tout a l’heure.

Sôma avait rendez-vous avec la prof de sport fantôme. Une idée qu’il avait lui-même organisé pour apprendre à mieux connaître sa collègue. Il allait profiter pour passer une commande au tavernier, pour que celui-ci commande la seule boisson qu’il est capable de boire, en espérant que celui ci accepterais. Il se changea, pour prendre une apparence qui était plus proche de celle qu’il avait avant d’arriver au lycée. Il mis une ceinture avec un crâne dessus, des piercing le long de ses oreilles d’elfe, des bottes courte un peu pointue au bout. Pour finir, il replaça une partie de ses cheveux devant le visage, couvrant sa partie droite. Il prit sa petite bouteille, et partit accompagné de Lucy sur l’épaule.
Il mit un peu de temps a arriver à la taverne mais ce n’était pas grave car il fut en avance sur l’heure. Sauf qu’as peine il eut le temps de rentrer et jeter un œil a l’intérieur, qu’une jeune dame se jeta sur lui en lui demandant s’il était célibataire. Sôma pris une expression d’incompréhension totale à ce qu’il venait de se passer. Puis elle s’excusa en reculant. Sôma reprit alors son expression habituelle.
Pendant qu’elle se faisait sermonner par son compagnon, elle vit que c’était la prof de sport, telle qu’elle lui avait été décrite. Il se demanda comment il put la sentir alors qu’elle était morte. Quand il eut fini de cogiter, elle dit :

- Venez asseyons-nous à cette table, et encore désolé pour toute cette histoire... Vous prendrez quelque chose ? Moi je vais prendre la même chose que toute à l’heure.

- Je ne prendrais rien, merci de poser la question. Mais attendez moi un instant, je dois parler au tavernier.

Il alla voir le brave homme qui s’approcha immédiatement. Sôma sortit un papier de sa poche et lui donna. Puis il pris un air sérieux et lui chuchota :

- J’aurais besoin que vous fassiez cette commande pour moi chaque semaine, car d’après ce que l’ont mas dis vous pourriez le faire. Mais attention, j’ai besoin de ceci pour vivre.

Le tavernier se gratta le menton en lisant la feuille de Sôma, d’un air sérieux. Puis il acquiesça en souriant. Sôma reprit son air habituel, et après avoir dit merci, allant s’asseoir à coté de Jorhria. Il s’assit en tailleur pour une question de confort. Il en profita pour se présenter :

- Avant de dire quoi que se soit, j’aimerais que l’on se mette d’accord pour que l’on s’appelle par nos prénoms respectifs et que nous nous tutoyions. Moi c’est Sôma. Mais je suppose que ce n’était pas la peine que je le dise…

Soma parti voir le tavernier pour une raison qu’il n’avait pas dit à Jorhia. Elle le fixa, trouvant en lui une certaine classe qu’elle n’avait pas vu depuis des années. Quant à Bryla, elle regarda Jorhia et lui mis un petit coup de pied comme pour la faire descendre d’un nuage. La petite Bryla avait l’habitude des regards de sa maitresse envers les hommes. Depuis qu’elles se connaissent, Jorhia avais l’habitude de ramener des hommes souvent pas très net avec elle. Mais maintenant, tout cela est terminé, Bryla ne la laissera plus faire ce genre de chose.

- Ce n’est même pas la peine d’y penser.

Jorhia revint à elle :

- Quoi !? Qu’est-ce que j’ai encore fait de mal ? J’ai plus droit de m’amuser…

Bryla la regarda d’un air moins sympathique :

- Non pas avec ce type la, c’est un de tes collègues. Tu ferais quoi s’il raconterait
tout au directeur hein ?

Jorhia soupira et jeta un dernier coup d’œil à Sôma :

- Bah tu as raison mais pourtant il est si tentant…

- Jorhia !!

- C’est bon t’as gagné… Je me tiens tranquille... Mais sache que je ne fais pas ça pour toi mais uniquement pour mon boulot.

- Cela m’aurais étonné aussi…

Sôma revint à table et s’assied à coté du fantôme, qui se tenais à carreau pour l’instant. Sôma lui dit avant de commencer, qu’il préférait qu’ils s’appellent par leur prénom et qu’ils se tutoient. Jorhia était d’accort avec cette requête car à chaque fois qu’on la vouvoyait, même pendant les cours, elle avait l’impression d’être une vielle prof toute fripée et super sévère.

- C’est d’accort Sôma

En lui répondant, elle lui lança un sourire. Elle regarda le compagnon de son collègue. C’est un corbeau, Jorhia avais un peu peur des corbeaux mais celui-ci avais un maître plus rassurant donc elle ne ressentait pas trop sa phobie.

- Dites…euh... Dit moi comment s’appelle ton compagnon ?

Bryla la surveilla de très prés. Pour l’instant, elle ne disait ni ne faisait de bêtise. Le tavernier arriva ensuite avec la commande. Au début Bryla n’en pris pas compte jusqu’au moment où Jorhia remercia le tavernier et porta son verre a la bouche. La petite boule de poil blanche serra les dents. Si elle buvait ça, elle allait encore mal terminer cette soirée. Bryla s’apprêta à faire un bond quand tout a coup le fantôme reposa le verre et posa une autre question à Sôma :

- Dit moi mon cher ami, quand on sera libre tous les deux, tu pourrais m’enseigner l’art ? Une sorte de court particulier…

« Bon ça va » se dit Bryla, en effet comme de toute façon elle l’accompagnera, elle pourrait la surveiller qu’elle ne face pas de bêtise.

- …Évidement sans cette petite boule de poil Bryla.

- Quoi ?! Et tu ne t’es pas posé la question de savoir si je ne veux pas apprendre l’art moi aussi.

Jorhia la regarda d’un air à la "mêle-toi de ce qui te regarde", puis pris le verre de boisson fantomatique et le fit boire de force a Bryla qui à peine au petit contact avec ses lèvres la fit faire un bond de douleur. Elle se dirigea très rapidement en direction d’eau fraiche pour se rincer.

- Voila, je crois qu’on aura la paix jusqu'à la fin de cette soirée. Reprenons ou on en était.

Après s’être bien rincé la bouche, Bryla se mis à souffler à coté du tavernier qui la regarda d’une façon très étonné. En effet la boisson fantomatique est extrêmement forte pour la bouche des vivants, pouvant même laisser de graves séquelles physiques mais Bryla avait finalement bien supporté le choc. Elle demanda ensuite en zozotant au tavernier de lui donner un petit quelque chose pour l’aider à s’en remettre. Celui-ci était parti lui attraper une glace à la vanille, bizarrement celle qu’elle préférait...

Tranquillement, Jorhia fit comme s’il ne c’était rien passé de grave. Elle ne s’occupa pas non plus de savoir si Bryla s’en remettrait ou pas. Et puis Sôma lui dit qu’il n’était pas nécessaire d’employer des moyens aussi drastiques pour faire taire son compagnon… Jorhia le regarda d’un air enchanté :

- Certes, mais tu es d’accord avec moi qu’elle est soûlante des fois, voir même tout le temps…

Jorhia regarda le corbeau de Sôma et plus elle passé du temps avec lui et moins elle en avait peur. Elle espérait une chose, c’est que Lucy ne soit pas comme Bryla sinon elle risquait d’en faire du corbeau farcie à la Bryla. Et puis l’ectoplasme regarda Sôma et se rappela qu’elle ne pouvait pas être comme Bryla puisque de toute façon elle ferait jamais de mal a une femme. Il n’y avait donc aucune raison pour elle, elle lui en face. Et puis pour Jorhia les corbeaux était une phobie mais tant qu’elle était en présence de Sôma elle se sentait rassurée, comme s’il effaçait sa phobie :

- Enfin bref ou en étions nous dans notre conversation ?

Jorhia était un peu perturbée alors elle entortillait ses doigts dans ses cheveux, elle observa Sôma changer de position sur sa chaise, cela lui donné une certaine élégance qui ne lui déplus pas et posa ses mains sur la table pour s’adresser a Jorhia :

- Pour en revenir à ta demande, cela ne me dérange pas. Si ta motivation est réelle et sans mauvaise raison, je peux t’enseigner toutes les formes d’art que je connais et que je sais enseigner. Par contre, il me faut une description précise de ta demande, parce que l’art c’est très vaste comme domaine…

La voix de Sôma troublais Jorhia. Il avait une voix douce et sérieuse. Jorhia réfléchissait à la phrase de Sôma « Si ta motivation est réelle et sans mauvaise raison … ». Au début elle lui avait demandé de lui enseigner l’art pour essayer de se rapprocher de lui, mais maintenant elle ne savait plus trop si elle pouvait suivre ses cours sans motivation réelle comme il dit, elle ne voulait pas risquer d’être rejeté car elle ne le supporterait pas d’un parce qu’elle apprécie déjà Sôma et De deux qu’elle n’aime pas se sentir rejeté par qui conque. Mais comme elle se sentait bien avec lui, elle cherchait une raison qui la pousserait à faire de l’art. Et encore et toujours elle repensa à la dernière partie de sa vie la ou elle avait abandonné sa propre fille. Ce passage de sa vie qui l’a plus marqué. Alors elle répondit à Sôma en sanglotant et en baissant les yeux :

- En fait, je voudrais commencer par la peinture, mais se que je voudrais peindre et quand même triste et j’ai peur de t’ennuyer avec sa.

Elle releva la tête et plongea son regarda dans les yeux, Sôma semblait faire la même chose de son coté. Jorhia se demandais ce a quoi il pouvait penser. Sûrement qu’elle est l’air d’une idiote ou un truc comme sa. Sôma détourna le regard et Jorhia en profita pour regarder Bryla, elle s’en voulait de lui avoir fait boire cette boisson. Dans la salle on pouvait apercevoir quelques adolescents qui discutaient et qui avaient l’air heureux. Cela aurait dût donner le sourire à Jorhia et l’envie d’aller leur rendre visite pour leur parler mais elle n’était pas dans son assiette. Puis Sôma lui posa une question un peut indiscrète :

- Pardonne-moi si je me trompe, mais est-ce que tu pourras tenir le matériel que je te fournirais ? Je ne sais pas s’il est adapté pour un fantôme. De plus, suivant ce que tu veux apprendre, il risque falloir que je te guide en te prenant la main ou le bras. Sans vouloir te vexer bien sûr…

Jorhia rabaissa les yeux et essaya de retenir ses sanglots pour pas le mettre mal a l’aise et lui répondit :

-Ne t’en fait pas, je comprends que tu pose la question. Pour y répondre, je pourrais tenir le matériel. J’ai des vêtements ainsi que des gants qui son fait d’une matière spéciale pour pouvoir attraper les choses Certes je ne peux pas les sentir sous la main et ne peut plus distinguer ce qui est doux comme de la soie ou ce qui brûle comme la chaleur du soleil mais je devrais m’en sortir…

Elle rapprocha sa main glaciale de la sienne et lui dit cette fois en laissant paraître une l’arme sur sa joue :

-Sens-tu ma main prés de la tienne ? Cette main dépourvue de sens qui à présent ne me permet plus de ressentir la douceur de la tienne ? Sôma j’espère que peindre m’aidera à tirer un trait sur mon douloureux passé…

Après avoir finit sa glace Bryla c’était rapprocher de sa maîtresse pour écouter ce qu’elle disait. Après avoir pris l’habitude des différentes bêtises que Jorhia fit ici même a la taverne. Elle n’en cru pas un mot et fit une réflexion :

- Si tu veux un conseil Sôma, ne l’écoute pas. Non seulement elle a un talent pour le sport mais elle a aussi un talent de comédienne donc ce que tu viens de voir la n’est qu’une simple pièce de théâtre brillamment joué par Jorhia Twane.

Jorhia se mit à regarder d’une manière très furieuse son compagnon. On aurait dit qu’elle allais la tuer, puis elle dirigea son doigt vers Bryla et lui dit haut et fort:

-Tu ne sais absolument pas ce que je ressens vraiment !! Crois-tu vraiment que je ne sais pas me contrôler et que je fais toujours des bêtises !? Sôma est un ami et même mon meilleur ami depuis que je suis morte et avec lui je suis sûre que je retrouverais la joie que j’avais avant de mourir et qu’il me fera oublier mes erreurs du passé !! Chose que toi tu n’as jamais réussi à faire alors tu as intérêt à t’excuser de ces propos !!

Bryla fut étonnée de la réaction de sa maîtresse. Elle ne l’avait jamais vue comme ça, à croire que Sôma avait une emprise sur elle. Serait-elle amoureuse de lui ? C’est la première chose qui lui venait à l’esprit. Alors que les autres clients de la taverne regarda la scène, Bryla alla s’excuser lorsque Jorhia dit à Sôma en pleurant :

- Excuse-moi Sôma… Je ne suis qu’une idiote et tu ne mérite pas tout sa toi qui est si doux et si affectueux envers moi. Et moi se que je fais c’est nous faire remarquer devant tout le monde. Pardonne-moi Sôma.

Bryla ne comprenait pas. Cela ne pouvais pas être la Jorhia qu’elle connaissait Elle n’aurait jamais eu se genre de réaction. Bryla ne pensa qu’à une seule chose c’est de rentrer chez elle se cacher…